Traces et paysage. Les artistes qui travaillent dans, avec, à partir du paysage, etc. sont confrontés à la question de la trace. L'artiste dans le paysage. Alfred Manessier
avec son lavis Sable relève directement sur le le
sable de la baie de Somme les ridules qui s'offre à ses yeux. Jean
Degottex dans les Dunes de Tréompan cale ses feuilles
avec des galets et les traces de son pinceau se combinent avec les
celles, accidentelles, de la pluie et du vent sur son papier. L'artiste et le paysage. Brassaï photographie les traces faites par des passants anonymes sur les murs, les écorces des arbres, etc.
A partir des années 50, les
affichistes ( Hains, Villeglé, Rotella, Dufrêne, etc. )
utilisent directement les traces du temps qui passe sur les affichages
des paysages urbains. Leurs opérations de prélèvement donnent lieu à
un travail dans l'atelier ensuite.
Paysages urbains et traces. Parmi d'autres, Georges Rousse et Charles Simonds interviennent directement dans le paysage urbain.
Georges Rousse : Intervention
à Bercy.
Georges Rousse sélectionne des lieux à l'abandon le plus souvent pour y créer ses installations éphémères. Traces fugaces - le temps d'une prise de vue finale - réalisées directement dans les locaux, elles sont conçues en fonction d'un point de vue photographique unique.
Charles Simonds : Dwelling,
1978 ( Biennale de Venise)
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