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Évolution du rouge dans la palette du peintre |
Jusqu'en 1200-1350, la palette du peintre évolue peu : les
rouges sont obtenus par le broyage du réalgar et du cinabre.
La gamme des rouges s'est enrichie grâce aux progrès de la chimie et des
techniques utilisant l'alun, qui permet d'améliorer
la préparation des pigments organiques comme la garance. Les Arabes ramènent
de Chine un vermillon plus brillant.
Dans la nomenclature des couleurs :
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L'ocre rouge : c'est la couleur symbole par excellence de par son apparence, son origine et son histoire. Sa teinte tire sur le marron. |
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Le vermillon : connu sous le nom de "minium" dans l'Antiquité ; c'est le rouge très vif, mais la lumière le noircit. |
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Le rouge de cadmium : c'est le meilleur rouge par la vivacité de sa coloration et sa stabilité. |
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La laque de garance : on la réserve aux glacis à l'huile. |
Les vibrations du rouge selon Kandinsky |
Wassily Kandinsky, artiste et théoricien russe, propose une des plus intéressantes études des couleurs pour ce XXème siècle dans son ouvrage Point ligne, plan. Il explique sa conception des forces inhérentes aux formes et aux couleurs, porteuses d'émotion, d'expression, de tension et de dynamisme.
Ainsi sont créées des associations "naturelles" entre le jaune et le triangle, le cercle et le bleu, le carré et le rouge. |
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Le rouge a différentes sonorités selon son intensité. Il aura une résonance intérieure spécifique à sa forme. Ainsi, le rouge produira des effets divers selon s'il est un triangle, un carré ou un rectangle.
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Dans Du Spirituel dans l'art, et dans la peinture en
particulier (1954), il expose ses recherches sur les couleurs
primaires. |
Source documentaire : du spirituel dans le rouge, Université de Caen.